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Ces versets qui m’interpellent : 1 Samuel 15 v 22 et 23 :

Samuel dit: L'Éternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l'obéissance à la voix de l'Éternel? Voici, l'obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l'observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. Car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l'est pas moins que l'idolâtrie et les théraphims. Puisque tu as rejeté la parole de l'Éternel, il te rejette aussi comme roi.

 

Le contexte : 1 Samuel 15 v 1 à 34 Saül a été oint roi d’Israël par Samuel. Il a déjà été averti ( 1 Samuel 13 v 13 ) au sujet de sa désobéissance. Saül est chargé par Dieu de détruire Amaleq et de vouer à l’interdit ( c’est à dire détruire, tuer hommes, femmes, enfants, bétail…) tout ce qui lui appartient. Mais au lieu de tout tuer sur place, le meilleur du bétail est ramené pour être sacrifié à Dieu à Guilgal.

 

La sanction tombe immédiatement avec ces deux versets de Samuel : l’obéissance vaut mieux que les sacrifices…

 

Ce combat de rester dans l’obéissance est un combat perdu par Saül, mais est-ce que nous faisons mieux ?

 

Il est écrit dans la Bible : Jette ton pain sur la face des eaux, car avec le temps tu le retrouveras (Ecclésiaste 11 v 1 ).

Qu’est-ce que cela veut dire de jeter son pain sur la face des eaux ? Cela veut dire de donner de ce que nous avons, de ce dont nous avons besoin, sans espoir de réciprocité, de remboursement. Des fois même, sans aucun merci. Mais Dieu nous dit qu’avec le temps nous le retrouverons. Il n’y a pas de date programmée pour retrouver notre pain. Certains vont le retrouver le lendemain quand ils auront faim, d’autres beaucoup plus tard sous la forme d’une couronne ( 1 Co 9 v 25 ).

 

Le problème avec ce verset de jeter son pain, c’est qu’on ne le comprend pas.

Et la pensée grecque, dont nous sommes fortement imprégnés, c’est : comprend d’abord et tu feras ensuite. Alors que la pensée hébraïque c’est fait d’abord et tu comprendras ensuite.

Nous sommes imprégnés de la pensée grecque par notre culture bi-millénaire et aussi par la révolution française qui a détrôné Dieu pour mettre à sa place...la déesse de la raison !

 

Un hébreu fait d’abord, et il constate que cela se passe plutôt bien, qu’il est dans la bénédiction de Dieu, que sa conscience approuve. Un « grec » essaye de comprendre, de raisonner, et il n’est pas dans cette paix, parce que les raisonnements sont sans fin. On trouve toujours des pourquoi ? à rajouter aux parce que !

 

Saül voulait faire mieux que ce que lui disait Dieu. Il voulait obéir, mais à sa sauce. On peut voir un parallèle avec Abraham, qui a essayé d’accomplir la promesse de Dieu à son égard d’avoir une descendance en allant vers la servante de Sarah. Mais la promesse de Dieu concernait Abraham et Sarah, et pas Abraham et Agar.

 

Plusieurs fois dans la Bible Jésus parle de ces petites choses qui nous sont confiées, et comme on les a fait fructifier, il nous en confie de plus grandes ( Matt 25 v 14 à 30, Luc 19 v 11 à 27) , et également de ces petites choses qui ont une importance éternelle (Matt 25 v 37 à 40 ).

 

L’indifférence cherche des excuses, l’amour cherche des solutions.

On ne fait pas, parce qu’on attend que notre voisin le fasse, parce qu’on connaît en mal la personne, parce qu’on a peur, parce que ce n’est pas notre appel. Mais aucune de ces raisons n’est valable.

 

Au lieu de faire ces petites choses autour de nous que Dieu nous demande, on se forme pour de grandes choses qu’on ne sera jamais appelé à faire tant qu’on n’aura pas fait ces petites choses.

 

L’obéissance c’est le renoncement à tout décortiquer pour que notre cerveau dise que c’est bien cela ( alors que la Bible nous dit que «  mes pensées ne sont pas vos pensées, Et vos voies ne sont pas mes voies, Dit l'Éternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, Et mes pensées au-dessus de vos pensées. » Ésaïe 55 v 8 & 9) . Donc comment comprendre ? Il faut chercher à recevoir en nous la confirmation de Dieu, pas à comprendre.

L’obéissance c’est la fin de l’individualisme. Je ne fais pas ce que je veux, je m’oublie moi même. Et je me retrouve à travailler avec des frères et sœurs super à qui Dieu à mis les mêmes choses dans leur cœur que dans le mien.

 

Et ces frères et sœurs que je trouve super en travaillant avec eux, je ne voulais surtout pas les fréquenter ! Car l’homme regarde à ce qui frappe les yeux alors que Dieu regarde au cœur ( 1 Samuel 16 v 7).

 

L’obéissance, c’est la confiance.

Je suis faible, mais si c’est Dieu qui appelle, alors Il va aussi donner les moyens de réaliser la tache avec ses ressources à Lui, qui sont inépuisables !

Avec Dieu, nous ferons des exploits !

 

Dieu m’a créé.

Dieu m’aime.

Dieu a des projets pour moi.

 

Mchel

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